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SARKO-BETTENCOURT-ATTENDRE-AUTOPORTRAITS-DESSINS
Il aura suffit d’une nouvelle tranche de vacances pour franchir une étape. Après la télé, qui est sortie de mon espace depuis de nombreuses années, écouter la radio m’est devenu très difficilement supportable.
Jusqu’à présent France Inter et France Culture passaient encore, mais désormais, entendre les tournures de phrases incontournables, les mots obligés, le ton consensuel et collaboratif du moindre journaliste ou intervenant habituel venant commenter une actualité dont ils dépendent radicalement au prix de la créer à leur mains ne passe plus que rarement par mes oreilles.
Cela n’empêche bien entendu qu’à débrancher ce fil on ne puisse pourtant y échapper puisqu’il fait le seul lien social dont semble apparemment pouvoir se satisfaire la jouissance contemporaine.
Cette actualité je n’en suis donc pas coupé et je vais en disposer en vous la présentant rapportée à la mesure de la mienne, celle d’hier et d’aujourd’hui.
Je suis rencontré Liliane Bettencourt et Nicolas Sarkozy
Oui,dans des circonstances très différentes, mais à la même époque. Ainsi que, d’ailleurs, François-Marie Basnier mais si l’anecdote à son sujet est truculente il me faudrait pour la présenter ici aller dans le sens du péteux que je disais plus haut. Nicolas Sarkozy donc, qui à force d’employer cette tournure, « Je ne suis pas de ceux qui… », m’aura amené à écrire un long article, commencé il y a 5 ans…, dont je vous présente aujourd’hui un extrait. Et Liliane Bettencourt que j’ai rencontré deux fois et qui aura également stimulé ma réflexion.
Je suis rencontré la femme violentée 1 et 2
Une
situation pour laquelle j’ai été sollicité il ya quelques mois et qui
m’aura poussé à écrire un texte à chaud puis un second évoquant le
meurtre de Kitty Genovese par Winston Moseley en 1964, meurtre qui a initié l’écriture du livre « Est-ce ainsi que les femmes meurent ? » où le film « 38 témoins » a lui-même trouvé sa source. (nb il y a deux textes, Attendre 1 et 2)
C’est donc la saison de l’autoportrait…
A vous de voir !
Je suis…
Et pour le dire abruptement, si l’actualité comme elle discourt n’est qu’un effet, c’est bien celui de répondre au désir le plus cher du « Je suis » qui la soutient, à savoir, être fondu à toutes les sauces de sa dis- solution.
novembre 2017
Jean-Thibaut Fouletier
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