5ème geste de Taï Chi style Zhao Bao le 24/04/2020
Photo : Jean-Marc Legendre
Les névroses de guerre décrites par Freud, à partir de l’observation de symptômes comme la cécité, les tremblements irrépressibles et continus par exemples, sans pourtant qu’aucune altération physiologique ne les aient motivés*.
Ici, le corps comme une enclave qui n’aura in fine subi aucun dommage malgré l’équarrissage programmé et qui, dans son intégrité apparente, dévoile une altération hors nature.
Ce corps intègre mais désintégré, représentant de la zone protégée à l’intérieur de laquelle se revendique que rien ne peut arriver est en soi le manifeste que c’est à partir de quoi « cela arrive » pourtant… Il n’y a eu, il n’y a et il n’y aura qu’à voir.
Dans le geste du jour, comme pour les autres, précisément, il n’y a rien à voir. JTF
* Freud, Sur les névroses de guerre.
» Produire la rature seule, définitive, c’est ça l’exploit de la calligraphie. Vous mettrez très longtemps à trouver de quelle nature ça s’attaque et de quel suspens ça s’arrête, de sorte que ce que vous ferez sera lamentable, c’est sans espoir pour un occidenté. Il faut un train différent qui ne s’attrape qu’à se détacher de quoi que ce soit qui vous raye. Entre centre et absence, entre savoir et jouissance, il y a littoral qui ne vire au littéral qu’à ce que ce virage vous puissiez le prendre le même à tout instant. C’est de ça seulement que vous pouvez vous tenir pour un agent qui le soutienne. » (Jacques Lacan – Lituraterre).
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