Les Ambassadeurs et autres restes
Présentation du livre de JT.Fouletier
4ème de couverture
Si l’ambassade est le lieu d’une parole portée, il s’agirait pour celui qui y officie, l’ambassadeur, de se poster à la hauteur de ce reste qui ne cesse de choir du texte pour en représenter le corps manquant, le message. Quand les représentants de ce singulier se défaussent de l’éthique qui en ressort, les atours de la satisfaction cynique s’en parent. Autrement dit, ils s’emparent de ces ambassadeurs de peu et la norme qui frise alors le style de ceux-ci les profile, qui ne le sait, embarrasseurs de parole vive tout autant qu’embrasseurs de parole morte.
Mais le vif est inaltérable qui se consume sans fin à supporter son propre message.
Après vous en avoir proposé la quatrième de couverture, voici décliné en quelques mots le corps de ce livre à travers la présentation des textes qui le compose.
L’insupporteur
Dans un texte que j’ai jugé insupportable Michel Onfray disqualifie la biographie de Jacques Derrida écrite par Benoit Peeters. Ce texte a été écrit en 2010 et il a pour titre « Pitié pour Derrida ». Après analyse, cette pitié demandé « pour » Derrida s’est avérée n’être que l’expression d’une rigoureuse lâcheté.
Les Ambassadeurs
Comment une publicité pleine page de « M le magazine du Monde » fut repérée comme un calque contemporain du tableau Les ambassadeurs de Hans Holbein (1533). A ceci près qu’y manquait le sujet principal génialement exposé alors et désormais purement et simplement dénié afin que son espace puisse-t-être supposément réinvesti au profit des ambassadeurs de peu qui se l’arrogent. Ici Luc Ferry et Bernard Magrez.
Plight
Rencontre avec une figuration du silence au centre Beaubourg, l’oeuvre Plight de l’artiste Joseph Beuys.
Le style c’est ce qui reste quand tout commence
Où comment lors du séminaire « Le style, l’artiste, le psychanalyste », je posais une question qui me fut retournée avec une estampille de fin de non recevoir. Pas pour rien puisque, posée en référence au contresens, ayant trait au contrestyle. Ouverture non encore référencée…
Rock lobster, l’anorme du désir
Le film The lobster cadre le fait que la volonté de régir l’efflorescence du désir, dans le temps, l’espace et par le signe, mène à ces termes sans concessions de « Thyeste-topique ».
Je ne suis pas de ceux qui
Je me suis penché sur cette formule térébrante prononcée tant et tant de fois par Nicolas Sarkozy durant son mandat de Président de la République, la mettant en lien avec l’une des nouvelles figures faisant office de religion inhommée, l’évaluation.
Le livre peut être commandé directement auprès de Jean-Thibaut Fouletier
Tel :06 89 86 84 86.
Courriel :jeanthibautfouletier@yahoo.fr
Son prix est de 20 euros + frais de port encore à déterminer (+/- 3 euros en France métropolitaine). Possibilité, à préciser, de venir le retirer dans 5ème arrondissement de Paris)
Les commentaires sont fermés, mais les trackbacks et pingbacks sont toujours ouverts.