C’est en 2010, à partir d’un travail de cartel sur le séminaire Les formations de l’inconscient et suite à une question que j’avais posée au sujet de Signorelli, question  à propos de laquelle les réponses reçues m’étaient apparues insuffisantes, que j’ai commencé à écrire ce livre.

Sans connaissance mais pas sans savoir. Pour le dire autrement, pendant des mois j’ai suivi une ligne jusqu’au point où, suspendant pour un instant mon geste, je ne pu que  constater l’inéluctable de la simple phrase que j’allais alors devoir inscrire.

Quoi ? Et bien en réalité rien qui ne fut dés avant cela mis à la disposition de qui que ce soit via un simple clic sur le clavier de l’ordinateur. Clic à entendre comme la manifestation de l’expression communautaire contemporaine qui valide désormais la déférence absolue à la connaissance  encyclopédique.

Il se trouve que cette inscription inédite à la rencontre de laquelle je vous convie  aujourd’hui, si elle se présente comme accessible à tous, n’aura pourtant,  semble-t-il, toujours pas été intégrée dans le corpus du savoir des psychanalystes, quand bien même elle serait au fondement de la chaîne qui les lie à leur(s) pratique(s).

De là peut se soutenir que, à l’évidence, l’on s’en passe. Non sans motivation, quand y passer permet une nouvelle fois d’éclairer ce dont il s’agirait d’estimer en toute occasion pouvoir faire l’économie, à quoi je donne le nom de frayage nu.

Lequel, pour irritant qu’il puisse apparaître, notamment à parcourir le présent ouvrage, témoigne, sur le fil de son inconvenance, du caractère absolu de son nécessaire.

Soit de son inévitable, ici assumé ! Même si chacun sait que toucher aux noms du père ressort de la consumation. Lors, quitte à brûler – mais sans flamber – autant s’accorder à la liberté de tresser sa propre mèche. C’est à dire, soutenir les voies de son propre discours.

Ce que j’ai fait en liant Signorelli, Dupin, Pietro Verri, Raymond Roussel, Marsyas, Apollon, Mozart, Freud et tant d’autres, ainsi que le trading algorithmique, le Lingchi ou bien encore le Dasein, en les liant les uns aux autres donc, pour donner corps au rail permettant de cheminer sinon jusqu’à Pergame et sa bibliothèque du moins jusqu’à l’oùbli.

Au moyen de, autant que jusqu’à, l’accent que j’y dépose, de ce qu’il soit d’impossible. Oui, l’oùbli est impossible, d’être un lieu, incompressible.

Celui de la condition de mon sujet, du sujet.

Mme, Mlle, M. : ………………………………………………………………………………………………………………………..