7ème geste de Taï Chi style Zhao Bao le 09/05/2020
Photo : Jean-Marc Legendre
Montage du film : Cyril Kravtchenko
7ème geste le 09/05/2020
Dernier de la série de la parenthèse que nous venons de traverser.Une parenthèse comme l’ouverture à laquelle il s’agit d’avoir à faire lors du rapport à quelque pratique que ce soit.
Ouverture qu’il ne s’agit pas du tout de refermer à l’issu d’un cursus de suffisance qui décernera avec force suffisance l’illusion du diplôme, de la certification, bref, de la « masquararde » accompagnant les boursouflures de la connaissance, mais qu’il conviendrait de rejoindre en réalisant geste après geste le travail de la maintenir à soi toujours présente et différente. Courant singulier et volatile du savoir qui ne se sait que de s’ignorer. Le transitif supportant la perte et la rendant féconde, ce qui n’est dans l’air d’aucun temps.
Je présenterai ici d’autres lignes de Taï Chi.
Mais demain, pour ponctuer ce que je disais être une parenthèse vous découvrirez une toile dont je vous donne aujourd’hui le titre : Noli me tangere. JTF
» Produire la rature seule, définitive, c’est ça l’exploit de la calligraphie. Vous mettrez très longtemps à trouver de quelle nature ça s’attaque et de quel suspens ça s’arrête, de sorte que ce que vous ferez sera lamentable, c’est sans espoir pour un occidenté. Il faut un train différent qui ne s’attrape qu’à se détacher de quoi que ce soit qui vous raye. Entre centre et absence, entre savoir et jouissance, il y a littoral qui ne vire au littéral qu’à ce que ce virage vous puissiez le prendre le même à tout instant. C’est de ça seulement que vous pouvez vous tenir pour un agent qui le soutienne. » (Jacques Lacan – Lituraterre).
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