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 » Produire la rature seule, définitive, c’est ça l’exploit de la calligraphie. Vous mettrez très longtemps à trouver de quelle nature ça s’attaque et de quel suspens ça s’arrête, de sorte que ce que vous ferez sera lamentable, c’est sans espoir pour un occidenté. Il faut un train différent qui ne s’attrape qu’à se détacher de quoi que ce soit qui vous raye. Entre centre et absence, entre savoir et jouissance, il y a littoral qui ne vire au littéral qu’à ce que ce virage vous puissiez le prendre le même à tout instant. C’est de ça seulement que vous pouvez vous tenir pour un agent qui le soutienne.  » (Jacques Lacan – Lituraterre)

Aujourd’hui c’est très simple (presque) tout se trouve en page d’accueil. C’est ici.

Un premier geste de Taï Chi à découvrir ( le suivant aura été quelques jours après et le suivant le sera demain), geste qu’accompagne d’un bel allant la courbe de cette constatation de Lacan.

Puisque le Taï Chi, quelles que soient les circonstances, est décriture.

Mais aussi, une extraction de « Autant en emporte le vent » et de « On achève bien les chevaux  » avec « Scarlatine aux Haras » *.Mais encore, un « Encore » particulier en chanson.

Qoi d’autre ? Et bien Jean-Paul Favand, directeur créateur du musée des arts forains, qui nous dit dans une interview vidéo ce qu’évoque pour lui le tableau « Le mille et une pattes ».

Et puis le reste de ce que vous souhaiterez parcourir.

Je choisis de rappeler aujourd’hui deux textes et une brève pour les mettre en avant.

Aguirre, les à propos du silence.
Qui situe ce qu’est l’oeil du cyclone

Que pena
Qui dit tout le bien que je pense de la fermeture d’un bar de mon quartier.

Célèbres à 180°

Au milieu d’une courte série de brèves datant de 2015, celle-ci qui s’appuie sur une photo d’un alors ministre lambda.

* Et enfin, les derniers mots de l’un des textes présentés ce jour « Scarlatine aux haras » :

(…) Disant cela me viennent à l’esprit les livres de Serge Leclaire, « On tue un enfant » (1975), et celui de Ginette Raimbault, « Lorsque l’enfant disparaît (1996). De l’enfant, le meurtre sur le divan du psychanalyste ou bien la mort réelle qui s’y dit ressortent d’un discours à l’acabit d’un scalpel autrement plus décisif que celui, actuel, des petites frappes insuffisantes qui se font les loufiats serviles de la promotion que nous connaissons.

Celle qui se targue de faire raisonnablement appel au bon sens pour que personne ne puisse jamais plus pouvoir soutenir avoir eu cinq ans un jour. « A raison », puisque ces jours effacés se font la mémoire des logiciels qui s’y emploient.

L’activité humaine s’arrête de l’avoir oublié et oublie cela de s’y être arrêtée.

Partant, ou pourtant, c’est selon, il n’y a pas la moindre chance que la dite humanité soit jamais assez ni courageuse ni compétente vis à vis d’elle-même, c’est à dire au clair avec son désir, pour s’accorder au moyen d’en disparaître.

A bientôt.

Jean-Thibaut Fouletier.